Un cancérigène potentiel pour l’humain détecté dans le lait, révèle une étude française
Écrit par Admin le 24 juillet 2025
Selon des travaux de scientifiques de l’INRAE, de l’AP-HP et du CNRS publiés ce mercredi 23 juillet, des particules de dioxyde de titane, un cancérigène potentiel pour l’humain, ont été détectées dans du lait. Son utilisation est pourtant interdite dans l’alimentation.
Des particules de dioxyde de titane, un cancérigène potentiel chez l’être humain, pourtant interdit dans l’alimentation, ont été retrouvées dans le lait maternel, des laits maternisés et du lait vendu dans le commerce.
À l’origine de cette découverte, des travaux communs entre des scientifiques de l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), de l’AP-HP (Assistance publique hôpitaux de Paris) et du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), publiés ce mercredi 23 juillet 2025.
Interdit par précaution en France depuis 2020
« Massivement employé dans une multitude de produits du quotidien » (dentifrices, crèmes solaires, médicaments, plastiques, maquillage, papier, peintures…) et utilisé comme colorant blanc et opacifiant dans l’alimentation (E171), le dioxyde de titane a été interdit par mesure de précaution en France en 2020 ; puis dans l’Union européenne en 2022.
Leurs travaux, publiés dans la revue Science of the Total Environment , montrent pourtant que ce composé a été détecté « dans des laits humains, animaux et infantiles, notamment sous forme de nanoparticules », comme le rapporte l’Agence France-Presse (AFP).
Détecté dans 100 % des laits animaux analysés
Des particules de dioxyde de titane ont été retrouvées dans « les laits maternels de dix femmes volontaires vivant à Paris ou en proche banlieue, à des taux variables ». Les scientifiques ont même découvert que « certaines femmes présentent jusqu’à 15 fois plus de particules que d’autres », preuve que cette substance « peut passer la barrière de la glande mammaire ».
Des particules de dioxyde de titane, un cancérigène potentiel chez l’être humain, pourtant interdit dans l’alimentation, ont été retrouvées dans le lait maternel, des laits maternisés et du lait vendu dans le commerce.
À l’origine de cette découverte, des travaux communs entre des scientifiques de l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), de l’AP-HP (Assistance publique hôpitaux de Paris) et du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), publiés ce mercredi 23 juillet 2025.
Interdit par précaution en France depuis 2020
« Massivement employé dans une multitude de produits du quotidien » (dentifrices, crèmes solaires, médicaments, plastiques, maquillage, papier, peintures…) et utilisé comme colorant blanc et opacifiant dans l’alimentation (E171), le dioxyde de titane a été interdit par mesure de précaution en France en 2020 ; puis dans l’Union européenne en 2022.
Leurs travaux, publiés dans la revue Science of the Total Environment , montrent pourtant que ce composé a été détecté « dans des laits humains, animaux et infantiles, notamment sous forme de nanoparticules », comme le rapporte l’Agence France-Presse (AFP).
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Détecté dans 100 % des laits animaux analysés
Des particules de dioxyde de titane ont été retrouvées dans « les laits maternels de dix femmes volontaires vivant à Paris ou en proche banlieue, à des taux variables ». Les scientifiques ont même découvert que « certaines femmes présentent jusqu’à 15 fois plus de particules que d’autres », preuve que cette substance « peut passer la barrière de la glande mammaire ».
« 100 % des laits animaux (frais ou en poudre, issus de vaches, d’ânesses ou de chèvres) », autant issus de l’agriculture biologique que conventionnelle, et 83 % des laits infantiles (issus du commerce, du 1er au 3e âge, bio ou pas), analysés en contenaient.
Un « niveau d’exposition » inquiétant
Dans le détail, 6 millions à 3,9 milliards de particules de titane ont été détectées par litre de lait infantile, et 16 à 348 millions par litre dans les laits animaux.
« Cet état des lieux de la contamination actuelle des laits reflète le niveau d’exposition des nouveau-nés et des mères, mais également des consommateurs adultes de lait », précisent les chercheurs. Et ce, en dépit de l’interdiction du E171 dans l’alimentation, laissant supposer « l’existence d’une contamination autre » qu’alimentaire, soulignent-ils.
Classé cancérigène depuis 2006
Le dioxyde de titane a été classé « cancérigène potentiel » chez l’être humain par inhalation depuis 2006, rappellent dans leur publication commune les scientifiques de l’INRAE, de l’AP-HP, du synchrotron SOLEIL et du CNRS.
Ces auteurs ont voulu mieux évaluer « l’impact de ce relargage massif du dioxyde de titane sur les êtres vivants » et « l’exposition réelle des animaux et humains ».
Il avait déjà été démontré que les nanoparticules présentes dans l’additif E171 traversaient le placenta : ce travail pourra servir de base à de futures études de toxicité.
Info LM / AFP