Essonne un centre hospitalier visé par une cyberattaque, ses services fortement perturbés
Écrit par Admin le 22 août 2022
Le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) à Corbeil-Essonnes est victime d’une attaque informatique qui a débuté dans la nuit de samedi à dimanche vers 01H00, perturbant sérieusement son activité, selon un communiqué de l’établissement, confirmant une information de BFMTV.
Une demande de rançon de 10 millions de dollars, formulée en anglais, a été exigée par le ou les hackers, a dévoilé une source policière à l’AFP.
L’hôpital essonnien a déclenché un plan blanc dimanche. Cette attaque rend « pour l’heure inaccessible tous les logiciels métiers de l’hôpital, les systèmes de stockage (notamment d’imagerie médicale) et le système d’information ayant trait aux admissions de la patientèle », a indiqué l’établissement dans un communiqué.
L’Autorité Nationale en matière de Sécurité et de Défense des Systèmes d’Information (ANSSI) a été « rapidement saisie par la cellule de crise », a-t-il ajouté, détaillant par la suite les modes de prise en charge de la patientèle.
Les patients dont les soins nécessitent l’accès au plateau technique sont réorientés vers des hôpitaux publics d’Ile-de-France. Ceux se présentant spontanément aux urgences « sont évalués puis possiblement adressés à la Maison médicale de garde du centre hospitalier Sud Francilien », selon le communiqué.
Pour les patients hospitalisés au CHSF, « les services médico-techniques (notamment de biologie médicale) sont en capacité de travailler à court terme en mode dégradé ».
L’établissement « met tout en oeuvre pour maintenir les soins ambulatoires », promet-il, mais « en revanche, cette situation exceptionnelle devrait avoir un impact sur l’activité du bloc opératoire ».
« Cette attaque n’impacte pas le fonctionnement et la sécurité du bâtiment hospitalier », rassure le centre hospitalier qui précise que « tous les réseaux restent en activité (téléphone à l’exception du fax, flux automatisés de distribution, etc.). » Contactée par l’AFP, la direction n’a pas souhaité commenter ce texte.
Info LM / AFP